Le château de Magrin
(classé monument historique) abrite le seul musée de Pastel de France, du nom de cette plante légendaire qui donnait du bleu par ses feuilles à toute l’Europe, à la Renaissance.

L’essor économique, engendré par l’exportation massive du bleu paste,l a forgé la légende du «Pays de Cocagne».

 

Magrin, remarquable monument des XIe, XVIe, XVIIIe siècles domine, à 330 m d’altitude, tout le Lauragais et l’albigeois. Henry IV s’y réfugia en 1585.
Le musée sur quatre niveaux possède deux curiosités rarissimes : un authentique séchoir à cocagnes et un superbe moulin pastellier.
Dans les salles médiévales, exposition permanente sur l’Empire Wisigoth de Toulouse au VIe siècle, avec exposition de peinture.
Dans les cous : plants de pastel et d’indigo, applications pratiques du bleu dans les craies et les bleus «charrette».
En été, montage audiovisuel sur l’histoire du monument depuis l’époque Cathare jusqu’à la Renaissance pastellière.
Le Château de Magrin reste le cœur vivant de la «Route Historique du Pastel» dont il est à l’origine.
Il mérite le détour par l’originalité de son musée, de son architecture, comme par la qualité de ses conférences guidées.
Une passionnante visite destinée à tout public.


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LE MUSEE DU PASTEL

Aménagé dans un bâtiment du 18 m, il repose sur des salles médiévales voûtées. Divisé en quatre niveaux (trois étages sur rez-de-chaussée) sa superficie totale avoisine les 400 m2, entièrement consacrés à l’histoire, mais aussi au devenir de la plante «bleue».
Le jardin extérieur : Planté d’essences rares méditerranéennes et exotiques, il permet de voir grandeur nature, les pieds de pastel en rosettes, en fleurs, en graines (suivant la saison), avec les plantes tinctoriales de base, ainsi que l’indigo arbustif, concurrent mortel du pastel. Plus loin, la vieille charrette bleue du Lauragais, permet d’apprendre pourquoi et comment on les peignait ainsi depuis le Moyen- Age.

Le moulin pastellier : Magrin possède de dernier moulin à pastel du Pays de Cocagne, constitué d’une énorme roue de granit de deux tonnes, renforcé d’un système de timon horizontal et vertical, assurant sa rotation par un animal de trait. On parvient avec très peu d’effort à faire se mouvoir l’ensemble, grâce à un système mécanique très élaboré.

La salle principale : Située au 1er étage, elle est équipée de plusieurs vitrines abondamment garnies de collections rarissimes de manuscrits pastelliers, de tissus et vêtements anciens teints au pastel ou à l’indigo, de cocagnes, d’agranat, de siliques, d’objets divers, d’outils spécifiques à la culture du pastel, et sites de la Route du Pastel, avec explications sur le côté Beaux-Arts de cette couleur, qui a donné son nom aux teintes douces picturales depuis le 18 ème siècle.

Le séchoir à cocagnes : Situé au 2 ème étage, c’est le seul séchoir en bon état du Midi toulousain, datant de la fin de l’épopée du pastel. Il comporte encore quatre grilles monumentales (sur les huit à l’origine) où l’on pouvait entreposer jusqu’à 100.000 boules de pastel. Les structures de bois ont été repeintes récemment avec de la peinture bleue pastel authentique qu’on refabrique aujourd’hui à Lectoure (Gers). La salle est équipée longitudinalement de volets aérateurs à persiennes assurant une dessiccation optimale.

Au mur principal, une exposition d’une centaine de photos (grand format) commémore les trente ans de restaurations de Magrin.

La salle audiovisuelle : Au 3 ème étage, sous les fermages des charpentes aux formes très particulières, la salle audiovisuelle (capacité 80 places) est ornée d’une exposition permanente d’affiches et de coupures de presse accrochées sur les cimaises, à l’occasion des 20 ans de la création de la Route historique du Pastel. Sur le téléviseur, on passe un film DVD couleur de grande qualité (30 mn) sur l’histoire, le renouveau du pastel, et les tribulations, durant 8 siècles, des seigneurs de Magrin. Cette projection bénéficie des commentaires d’un célèbre Sociétaire de la Comédie française.


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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

Toutes les visites sont guidées, conférencées, expliquées, sous la houlette de Patrice Georges RUFINO, Directeur Conservateur du château-Musée de Magrin et journaliste historien, auteurs de plusieurs livres d’histoire couronnés par les Académies littéraires de Toulouse.

Conditions de visite : le Château Musée est ouvert tous les dimanches et jours fériés de 15h à 17h30 pour des visites guidées et conférencées. (Fermé du 15 décembre au 15 janvier). En été, ouvert en juillet, août et septembre (jusqu’aux journées du Patrimoine inclus) tous les après-midi de 15h00 à 17h30 pour des visites guidées et conférencées. En août, ouvert tous les matins également du 1er au 23 août

Sur demande, au besoin, cassettes audio en Anglais, en Allemand, et dans la mesure du possible les après-midi, K7, VHS, en Anglais, en Allemand, en Occitan (excepté les dimanches et fériés où seule la version française DVD est projetée).

A l’entrée du musée, petit coin boutique : livres du conservateur sur : le pastel, l’empire wisigoth de Toulouse à Tolède, les comtes de Toulouse, des croisades aux cathares, cartes postales, graines de pastel, souvenirs du château. Chèques acceptés y compris chèques vacances mais non les cartes bancaires (absence de connexion).

Tarifs saison 2014-2015 : Adultes : 8€ – Adolescents et étudiants : 7€ – Enfants (à partir de 6 ans) : 6€ – Associations, écoles, clubs : tarifs dégressifs en fonction du nombre.

INFRASTRUCTURES ET ACCES

Parking pour les véhicules à moteur : directement au pied du château, accès facile par chemin goudronné. Il possède une contenance de quatre autobus, ou d’une trentaine de voitures particulières.
Personnes à mobilité réduite : visite assurée à 60%.
Aéroport : Toulouse Blagnac 60 KM

Transports en commun, dessertes SNCF : gare la plus proche Saint-Paul-Cap-de-Joux (7 Km de Magrin). Ou la plus pratique : Lavaur (distante de 15 km). Mais dans les deux cas, pour arriver sur Zone, le taxi s’impose. Lignes d’autobus, mais avec la même contrainte de manque d’accès direct sur Magrin.

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Château du Pastel : Salle principale du musée du pastel – 1 er étage

Château de Magrin : Salle principale du musée du pastel – 1 er étage

Château musée de Magrin : Gros plan sur une des vitrines du musée du Pastel


ITINÉRAIRES d’ACCÈS

Par la route plusieurs possibilités : Toulouse-Magrin par la RN 126, suivre les panneaux fléchés de la DDE «MAGRIN, château Musée…km», signalétique également à partir de Lavaur, St Paul, Puylaurens, Cuq Toulza etc.
Lavaur Magrin via Graulhert, puis D.84 vers St Paul Cap de Joux.
Castres Magrin par RN 126, vers Puylaurens, puis à la sortie de la commune, (direction Toulouse) prendre à droite la D12 vers Magrin.
Moutauban Magrin par RN 630, via Lavaur et D.12 (direction Castres)
Liaison autoroutière A 61 (autoroute des deux mers) depuis Carcassonne, sortie Castelnaudary, puis direction Revel, Puylaurens, et vers Magrin D.12.
Merci de votre visite, au plaisir de vous voir bientôt à Magrin, et bon voyage vers le «Pays de Cocagne».

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NOS MUSÉES

GRAULHET :



Perchée sur un îlot entre le Dadaou et le ruisseau du Verdaussou, Graulhet a une longue et belle histoire à rencontrer, comme en témoignant les découvertes archéologiques d’une grande richesse.
En 961, l’existence d’un château avec une petite bourgade sur le site actuel de la ville est déjà mentionnée.
A l’âge d’or du pastel, au cœur du Pays de Cocagne, avec son petit port de transit pastelier des gabarres vers l’Agoût puis le Tarn et la Garonne, Graulhet est un lieu important de culture et de commerce du pastel.
Le château de Lézignac et son moulin classé, aux structures du XIIème siècle embellies par un riche marchand pastelier, est un modèle de la Renaissance languedocienne.
Au XVIIème siècle, Graulhot, essentiellement agricole, se tourne vers l’artisanat : mégisserie, cordonnerie et chapellerie. C’est à cette époque que se dessine le visage actuel de la ville avant de conquérir ses lettres de noblesse en se spécialisant dans le travail du cuir.
Aujourd’hui, Cité des métiers du cuir, Graulhet est empreinte de traditions : le pittoresque quartier de Panessac au cachet médiéval dont certaines maisons révèlent encore leurs «soleil-hours» où séchaient les coques de pastel, la porte du Gouch, le point vieux du XIIIème siècle, ont gardé le charme des villages occitans d’autrefois.
Graulhet est également le pays des pigeonniers de style, des chapelles rustiques, des maisons à colombages, dans une campagne de douces collines et de champs multicolores.
Renseignements : OT Square Foch – Tél. : 05 63 34 75 09.
Visite fléchée du site ancien de la ville.

LAVAUR 



Vous serez saisi par la Cathédrale Saint-Alain, le Jacquemart et les jardins de l’Evêché avec ses ossences rares, et ses compositions florales.
Dans les quartiers du centre-ville, découvrez de beaux hôtels, vous ferez une halte sur la Place du Plô et sur les nombreuses places aménagées, vous admirez le tour des rondes, la Maison du Vieux LAVAUR et la Halle aux Grains.
Faites une incursion dans le Grand Rue, vers l’église Saint-François (couvent des Cordeliers).
Lavaur, riche d’un passé remarquable est tournée vers l’avenir.
Le samedi sur Allées Jean-Jaurès, se tient le marché de plein vent, varié et coloré.
OTSI : Tour des Rondes – Tél. : 05 68 58 02 00.

MAGRIN :



Commune agricole prospère, Magrin fut célèbre par son pastel que l’on replante et se bladette de blé. Elle avait jadis 3 consulats, dont 2 subsistent : les Eglises de St-André et de St-Salvy.
Camping tout confort à la fermé (en Saysinel). Produits du terroir, et visites au château historique de MAGRIN.
Tél. : 05 63 70 63 86.
Tourisme équestre : initiation et proménades à cheval avec «cavaliers de pays Cocagne» – Tél. : 05 63 70 65 47
Le Château de MAGRIN XII-XVIè siècle (CMH)
Unique musée du pastel en France, au cœur du circuit du Pastel, dont il est à l’origine, MAGRIN en Lauragais, domine le Pays de Cocagne de ses tours médiévales et de la Renaissance. MAGRIN où Henri IV se réfugia en 1585, possède deux rares curiosités, un magnifique et unique SECHOIR pastel, et un authentique MOULIN pastelier, avec animation. A voir 120 panneaux explicatifs et illustrés, sur l’Europée authentique du pastel, (vraies cocagnes, plantations de pastel, indigo, exotique). Classé monument historique, le Château de Magrin offre une nouvelle musée graphie monographique en couleurs. VISITE CONFERENCEE de 15h à 17h30 : visite guidée tous les dimanches et jours fériés. En été : juillet, août, septembre jusqu’aux journées du patrimoine, ouvert tous les après-midi de 15h à 17h30 (visite guidée). En août ouvert également le matin de 10h30 à 12h du 1er au 23 août. Depuis l’été 1991, le château de MAGRIN est jumelé avec le Château de FACE BICO (Italie) près d’Urbino-Presaro, région très pastellière également au XVIème siècle.
Renseignements : 05 63 70 63 82. Groupes sur rendez-vous (en semaine, le week-end ou toute l’année)
Fax : 05 63 70 51 80 – E-mail : [email protected]

PUYLAURENS :



BALCON DES PYRENEES – Berceau occitan de la Marianne républicaine, à 375 m d’altitude, Château et remparts témoignent de son histoire mouvementée.
En 1659, PUYLAURENS accueillit l’académie protestante de Montauban (dont la porte seule subsiste). Les vieux quartiers Cap-de-Castel, Coldonal, Foulimou gardent l’empreinte du passé. Marché agricole du mercredi matin. Circuits de randonnée divers.
Juillet et août : expositions diverses, battage à l’ancienne, fêtes générales, camping municipal, piscine, tennis, restaurants.
Renseignements : OTSI – Tél. : 05 63 75 28 98.

LE CHATEAU DE LOUBENS XV-XVIème S.



L’étonnante atmosphère d’une «maison de famille» où 22 générations depuis 1096 ont laissé l’empreinte de leurs personnalités et de leurs époques.
Hugues de LOUBENS VERDALLE y est né en 1531, il fut grand Maître de l’Ordre de Malte. Son frère JACQUES, conseiller d’Etat d’Henri II, remanie le Château en style renaissance, grâce au pastel.
Les enfants de Joan-Mathieu de GOUNON-LOUBENS, JULES l’extraordinaire érudit et VICTOR le peintre, ami intime de Gérard de NERVAL, nous ont laissé de nombreux témoignages.
Ouvert les dimanches et jours fériés du 1er mai au 11 novembre et en août, également les jeudis, vendredis, samedis, ainsi que toute l’année pour les groupes sur R.V. Fermeture générale en juillet.
Renseignements : Tél. : 05 61 83 12 08 (répondeur)
Fax : 05 61 83 12 08. Accueil des propriétaires.

TOULOUSE :
TOULOUSE, connut son âge d’or entre 1450 et 1600 grâce au formidable développement du commerce du pastel qui aboutit à la construction de somptueux hôtels «renaissance» que l’on peut visiter avec les guides de l’ATHA el FRAM. OTSI, Donjon du Capitole – Tél. : 05 61 11 02 22.

SAINT JULIA DE GRAS CAPOU :



Ancienne ville «libre» fortifiée, entourée de fossés et de remparts, avec 2 portes d’accès : celle de Sers, bien conservée, et celle d’Autan. Elle existait probablement avant l’invasion romaine, le point culminant était un temple devenu plus tard l’Eglise.
Cet édifice, restauré par Marguerite de Valois, dont le clocher typique du XIème siècle, abrite la plus ancienne cloche du département (1396). Près du village, la forme du «Moulin Pastelier» indiquait une forte production de pastel à l’époque.
Le nom de «Gras Capou» associé à SAINT-JULIA rappelle que de tout temps on a élevé des chapons, vendus à la foire du dimanche avant Noël.
Renseignements à la Mairie : 05 61 .83 00 64.

SAINT-PAUL-CAP-DE-JOUX :



Dans son paysage verdoyant si doucement valonné, Saint-Paul offre aux visiteurs son église néo-romane, la chapelle Sainte-Cécile de Plane Sylvo (XIVè siècle), son hôtel de ville flouri, sa place agréablement ombragée et sa médiathèque intercommunale moderne.
Le village s’anime le mardi matin avec son marché forain et produits du terroir, et tout au long de l’année avec une vie associative très dense sur les plans sportif et culturel. Les fêtes générales du 2è week-end de juillet, le vide-grenier et les courses aux collections du 1er dimanche d’août, les concours de pétanque réputés des 14 et 15 août…sont autant d’animations proposées aux touristes, attirés par le calme d’une nature préservée et la vie au pays d’Agoût simple et tranquille.
Le village, aux origines Gallo-romaines, a été rasé et brûlé lors des guerres de religions, aussi les Saint Paulais, très attachés à leur passé y sont fièrement retounés vers le XXIè siècle, en n’oubliant pas que leurs ancètres produisaient jadis du pastel véhiculé par barques de l’Agoût à Saint-Sulpice.
De juin à septembre, informations permanentes au Syndicat d’Initiative ;05 69 70 52 10.

REVEL :



Bastide originale, fondée en 1942 par philippe VI de Valois, elle a su garder le caractère originel de sa construction. La cité médiévale a été conçue autour d’une place centrale. Toutes les rues se coupant à angle droit aboutissent en son centre où l’on découvre une vaste halle(CMH) couverte de tuiles roses. La charpente, aux poutres séculaires, supportée par une forêt de piliers, est un véritable chef d’œuvre de l’art populaire. Elle est surmontée d’un bernois qui fut pendant des siècles la «Maison commune» avec sa tour de guêt, sa salle des consuls et sa prison. Cette place entourée de galeries à arcades est le lieu privilégié des piétons. De belles demeures des XVII et XVIII siècles la bordent. De vielles maisons à encorbellement dévoilent le mariage réussi du bois et de la brique dans les rues avoisinantes. Au temps du pastel, Revel fut célèbre pour ses teintureries donnant la «fleurée». Aujourd’hui, cette cité de 8.417 habitants, tout en conservant jalousement et en protégeant effectivement la vieille ville, a suivi l’évolution de la vie moderne.
Renseignements : office de Tourisme de Revel/St-Forrèel/Montagne Noire : 05 34 66 67 68

SOREZE :



Au cœur de la cité : l’Abbaye Ecole (CMH) abrite une école monastique, puis une école Royale Militaire sous Louis XVI. Au XIXè siècle, sous la direction du Père Lacordaire, le collège de Sorèze acquit un prestige international, jusqu’à sa fermeture en 1991. Actuellement, l’Abbaye Ecole propose des visites muséographiques retraçant 12 siècles d’histoire. Chaque année, présentation du festival «Sorèze : musique des lumières», la 2ème quinzaine de juillet. Les équipements permettent l’organisation de colloques, conférences et séminaires.
Renseignements : 05 53 50 86 38 Ste :abhaycole
Email : [email protected]
Société : cité de caractère avec ses rues et maisons pittoresques, le clocher Saint Martin, vestige de l’église paroissiale détruite pendant les guerres du religion. Sur les hauteurs, l’Oppidum de Berniquaut abrite les tracés d’un passé très lointain. Ici tel champ du Lauregais a longtemps été appelé  «champ pastoller». Toute la rue Puyvert était celle des «teinturiers» souvent protestants. Sur l’une des maisons, l’inscription : «Jean Leignes» évoque cette dynastie pastellière. Aujourd’hui, lieu d’accueil pour les artistes et artisants, la cité reste un lieu exceptionnel d’échanges et de rencontres.
Visites commentées du vieux Sorèze et organisation de journées groupes.
Rensignements : office du tourisme 05 63 74 16 28 ste : ville sorèze.fr / E-mail : tourisme@ ville-sorèze.fr

VILLEFRANCHE :



Bastide construite au XIIIème siècle, Villefranche présente un majestueux exemple de clocher gothique toulousin, d’imposantes Hallos Centrales, des passages ouverts, d’intéressantes façades de demeures anciennes. Cité prospère du «pays de Cocagne» au temps du pastel, elle a trouvé de nos jours, avec ses commerces, ses zones industrielle et artisanale, ses coopératives agricoles, ses activités sportives et culturelles, un dynamisme remarquable pour une ville de 3.600 h. Au cœur du Lauregais, baignée par le Canal du Midi, elle a réuni tous les charmes.
Sa situation privilégiée, proche de l’autoroute des Deux-Mers et à la limite de Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, en fait un carrefour touristique vers la Garonne, la Montagne Noire, le littoral méditerranéen et les Pyrénées.
Rensignements : St.pl.Géné-de-gautte : T él. :05 61 21 20 94

CHATEAU DE MONTGEARD XV-XVIème S. :



Le Château de MONTGEARD on Lauragais fut construit par la famille Durant et terminé par Gillaume Durand de MONTGEARD, en 1555, à l’âge d’Or du pastel.
MONTGEARD, bastide Royale depuis le XIV siècle, voit la famille Durand de MONTGEARD s’éteindre dès le XVIIè siècle au bénéfice des autres Durand.
Le Château fut partiellement détruit et démantelé au XIXè siècle.
Depuis 1983, sa restauration est en cours, elle concerne des caves voutées, des arcades, une salle voilée avec clés et cule de lampe, des fenêtres à moineaux avec diabolos et marmousets, des cheminées on brique de style toulousain…
Pour le visiter, téléphoner au : Tél. : 05 61 51 52 75

MAZÈRES :



Gite néolithique, terre des Wisigoths, MAZERES s’est développée sous l’impulsion de l’abbaye bénédictine de Bouldonne et à la suite de l’acte de péage (29 janvier 1253) entre les abbés de Boulbonne et le Comte de Foix. Elles doivent une batisse dont les plans sont ceux de la ville. La culture du pastel, en augmentation continue, permit des livraisons aux teinturiers de Pamiers, faucaux, puis au XVè à Toulouse ( 20 000 Kg de «coques» en 1462).
Dévastée durant les guerres de religion, MAZERES a conservé toutefois le splendide hôtel AKDOYN (M.H) de la fin du XVIème siècle. MAZERES est en plein renouveau depuis vingt ans.
A voir l’Eglise, temple et grand halle du XIXème siècle, ancien couvent des Dominicains, Salle «Gaston Fébus» comte de Foix, restaurants, h ôtellerie de plein air : «camping de la plage».
Promenade le long de l’Hors, pèche, chasse, centre d’excursions.
S’adresser à la Mairie de MAZERES (09270). Tél. : 06 61 69 42 04.

VILLENEUVE-LA-COMPTAL :



Le ch âteau de VILLENEUVE-LA-COMPTAL, malme¬né lors de la croisade des Albigeois au 13eme siècle fut la propriété, à la Renaissance, d’un des plus illustres négo¬ciants pastelliers : Jean De BERNUY, qui l’acheta en mau¬vais état en 1514 (avec le titre de Baron).
Au XVI0 siècle, VILLENEUVE, comme tout le Lauragais, connut une période de prospérité étonnante, liée à la culture fort rentable du pastel (sur place : mou¬lins, magasins de Cocagne, fabrique d’agranat).
En 1551, son fils Pierre délaissa le commerce lucra¬tif de la couleur bleue, pour la charge plus représentative, de Premier Sénéchal du Comté du Lauragais.
Lors des guerres de religion – ayant embrassé le protestantisme – Jean II son héritier dut néan¬moins assurer le gîte et le couvert, à une dizaine de soldats catholiques. 4 ans plus tard, les hugue¬nots réoccupèrent le village, qu’en 1575, les ligueurs emportèrent d’assaut en massacrant les habi¬tants réfugiés au Château.
Ce dernier, brûlé par endroits, saccagé, détruit partiellement, fut alors vendu en l’état. Même s’il bénéficia d’importantes restaurations au 17" siècle. Il retomba, au cours des siècles, dans un état de décrépitude désolant. Aujourd’hui, l’association de sauvegarde du Château a pour louable ambi¬tion de le réhabiliter, afin d’y organiser des manifestations culturelles.
Renseignements pratiques et plaquette couleur, à la Mairie : 04 68 23 09 11.

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LECTOURE : L’ATELIER DU BLEU PASTEL :
A Lectoure, dans les anciens ateliers d’une Tannerie du XIIIème siècle, on découvrira l’étonnante alchimie du pastel qui déclina de nombreux horizons.
L’entreprise «Bleus de Pastel de Lectoure» développe un projet de remises en valeur du Pastel, portant sur : la culture du pastel ; l’extraction et la production d’un pigment pur à l’usage des Beaux-Arts et de l’industrie textile ; et la fabrication d’une game de produits ennoblis par ce pigment. L’atelier et salle d’exposition sont ouverts tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 19h (dimanche compris).
Visite de groupes sur rendez-vous.
Renseignements : SARL Bleus de Pastel de Lectoure – Pont de Pilc – (32700 LECTOURE)
Tél. / Fax : 05 62 68 78 30 – E-mail : [email protected]
 
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